Je suis auto-entrepreneur
Editions Vuibert
Le régime de l’auto-entrepreneur — que l’on confond encore trop souvent avec un statut — mérite mieux qu’un mythe administratif.
Cette catégorie prolonge mon livre publié chez Vuibert. Elle vous apporte des informations pratiques, mises à jour chaque année. J’y glisse aussi quelques clins d’œil à la réalité quotidienne de votre activité.
Avant de parcourir les articles, voici un aperçu de ce que vous allez y trouver :
comprendre vos identifiants : RNE, SIRET, RCS ;
calculer votre revenu et choisir le régime réel si besoin ;
suivre les nouveautés de l’auto-entreprise chaque année ;
gérer bonus réparation, prime de Noël, services à la personne ;
concilier activité et RQTH, maternité, débours, protection sociale ;
découvrir des sujets inédits proposés par les lecteurs.
Le régime de l’auto-entrepreneur n’est pas un simple statut. Vous le verrez : tout est détaillé dans les articles.
Concrètement, vous créez une entreprise individuelle au régime micro social et micro fiscal. Vous devenez chef d’entreprise, par choix ou par opportunité.
Ce régime a été conçu pour simplifier la création. Dans d’autres formes, vous payez souvent des charges avant de gagner un euro.
Ici, la règle est claire : pas de chiffre d’affaires, pas de cotisations sociales à verser.
Si vous ne payez pas de cotisations, vous n’ouvrez aucun droit. Pas de retraite, pas de couverture maladie, pas de prestations sociales.
Il faut rester attentif et vérifier votre activité pour ne pas vous retrouver sans droits.
Au régime micro, vous ne pouvez rien déduire. Aucun frais, aucun achat, rien.
Une seule exception existe : la règle des débours. Elle est expliquée en détail dans un article dédié.
Prenons un exemple simple. Vous facturez une prestation à 1 000 €. Vous dépensez 800 € pour la réaliser.
Vos cotisations s’appliquent sur 1 000 €, pas sur 200 €. Voilà pourquoi le régime peut être moins rentable si vous avez trop de frais.
Bonne nouvelle : côté impôt, l’administration applique un abattement.
Il varie selon votre activité : artisan, commerçant, prestation de service, profession libérale.
Tout au long de l’année, surveillez vos seuils de chiffre d’affaires.
Ces plafonds encadrent le régime, mais permettent de débuter sereinement.
Utilisez les simulateurs de l’Urssaf pour vérifier si un autre régime serait plus intéressant.
Même si sur internet beaucoup disent le contraire: dès le départ l’autoentrepreneur est assujetti à TVA !
Et je l’affirme Mordicus prête à tous les paris !
Et oui seuls les particuliers, les associations et administrations ne sont pas assujettis !
En fait, tout le monde confond avec le terme redevable.
Mais pas vous car désormais vous savez que vous êtes assujetti et par défaut pas redevable à la création. Sauf si vous en faites le choix. et oui ça aussi c’est possible !
Le régime de la micro entreprise évolue sans cesse…. alors suivez le blog et le livre je suis autoentrepreneur !
Depuis 2016, le terme officiel est micro-entrepreneur pour apaiser la fronde des artisans (loi Pinel). Auto-entrepreneur reste le nom historique, créé par Hervé Novelli. Ce terme est encore largement utilisé en France et même à l’étranger.
L’auto-entrepreneur relève du régime micro-entrepreneur. C’est un régime fiscal et social simplifié pour gérer une entreprise individuelle.
Il n’y a pas de différence juridique. L’auto-entrepreneur est une entreprise individuelle relevant du régime micro-entrepreneur, par opposition au régime réel classique.